L’osmose inverse été mise au point par la NASA dans les années 1970 pour permettre aux cosmonautes de recycler l’eau afin de pouvoir la réutiliser. Depuis la technologie a évoluée et s’est démocratisée.
La membrane utilisée en osmose inverse est une membrane semi-perméable. Elle est composée de 2 couches filtrantes. Le principe est que l’eau chargée en sels, virus, bactéries, matières organiques… est injectée dans la membrane sous haute pression grâce à une pompe. Sous l’effet d’une différence de pression osmotique, l’eau (et seulement les molécules d’H2O) traverse la membrane. Les impuretés sont retenues par la membrane et sont rejetées au fil de l’eau par un flux balayant (le rendement d’une membrane d’osmose inverse est de l’ordre de 50%). L’eau obtenue est ainsi pure ou quasi pure.
Par rapport à l’ultrafiltration, l’osmose inverse permet d’éliminer en plus les résidus médicamenteux et chimiques, les métaux lourds, les nitrates, etc.
En contrepartie, seul 50% de l’eau pompée est consommable (le reste est rejeté) et le débit est plus faible qu’avec des membranes d’ultrafiltration. Nous privilégierons donc un système à base d’ultrafiltration à chaque fois que possible et nous réserverons notre AQUALINK TRIP pour traiter des eaux particulièrement polluées.